تيتانيك / قصيدة للشاعر / عبد الجبار فياض / traduction de Fatma Saadallah









بين العراق وتونس
كل الشكر والاعتزاز للاديبة الاستاذة فاطمة سعد الله من القطر الشقيق تونس لترجمتها قصيدة(تيتانيك) للفرنسية .
بورك هذا التواصل بين شرايين الوطن الكبير .

تيتانيك
عُتْهٌ
ينفلتُ من رأسٍ محمومةٍ
نيرونُ
هتلرُ
أطلسُ . . .
..!
تُطْفئُ جَذوةٌ
كانَ أنْ تَتشيأَ بقاءً لجديد . . .
يُجدّرُ وجهُ الأرض
تُحرقُ أغصانُ الزيتونِ

بخوراً في حضرةِ مارس . . .
. . . . .
عشقٌ
يطفو زبداً
يبحثُ عن شاطئ
قصائدَ شعرٍ
تنزفُ غزلاً . . .
فقاعاتٍ
كانتّ همساً
يداعبُ أكتافاً
يغفو على صدورٍ
تعلو احتواءً للكوْنِ
تنخفضُ وَجْداً
لا تدركُهُ أبجديّةٌ مُترهلةُ الثّديين . . .!
. . . . .
موسيقى
تمحو مِهبطَ أقدامٍ
أجنحةَ سحرٍ
تحليقاً في أجواءٍ
لا تستنزفُها قريحةُ فنانٍ
خيالُ شاعرٍ
تبدأُ حيثُ تنتهي تهويماتُ المشّائين
لحناً
يلفُهُ موجٌ ساديٌّ بدمٍ أبيضَ . . .
جنونٌ أسودُ
يبتلعُ هوَساً بجنونٍ
تناهى كُلُّ شئٍ أمامَ صليبٍ على صدرِعاشقة . . .
. .
. . . . .
في ظلامِ نهاياتٍ
عِناقٌ
يهزأُ من خاتمةٍ
برزتْ بكُلِّ مفاتنِها وهي موتٌ
تسخرُ من عيونٍ عشقتْها !
الوجهُ قفا
أحبَّهم لكنَّهم صلبوه . . .
أفٍّ يهوذا !
لا بشاعةَ بعدُ
كُسرَتْ أقلامُ التّدوين . . .
ليسَ لهذا أنْ يتطهْرَ حتى ترى الشّمسُ ذرّاتِ ترابِه
يُشيدُها الصّغارُ بيوتَ دُمى
تنبتُ فيها الأرواحُ زنابقَ . . .
. . . . .
الماءُ
تبرعَمَ غصوناً في مقبرةٍ عائمة . . .
بيتهوفن يَسمعُ !
لوتريك
تذهبُ به ساقاهُ بعيداً !
المساءُ
تعصرُهُ حورياتٌ شراباً
لا تجفُّ بعدَهُ شفة . . .
. . . . .
ايهٍ بوسيدون *
كيفَ رضيْتَ لهذا اللَّحمِ البشريّ أنْ تتوحمَهُ حُبالى حيتانِك ؟
كذا همْ عتاةُ التاريخِ دوماً رخيصةٌ في عيونِهم تفاحةُ آدم !
. . . . .
تحتَ الماء
يعزفُ تشايكوفسكي بحيرةَ البجعِ
ما كانَ الموْتُ يوماً صنوَ حياة
طولُ اللّيلِ لا يمنعُ تدفقَ الفجرِ من خاصرتِه . . .
الحياةُ امرأةٌ ولود
الموتُ جُمجُمة !

عبد الجبار فياض / العراق
ترجمة القصيد /فاطمة سعدالله - تونس-
Folie
s'échappait d'une tête fébrile
Néron
Hitler
Atlas
une parcelle qui devait se fragmenter
pour permettre une nouvelle distance,s'éteint
le visage de la terre s'enracine
les branches d'oliviers se brûlent
en encens à la présence de Mars
passion
énergie en écume
cherchant une plage
de poèmes
s'uintillaient
en flirt
des bulles
étaient des chuchotements
caressant les épaules
prenant une sommes sur les poitrines
qui s'élevaient comprenant l'univers
se baissaient par amour
qu'un alphabet de seins flasques n'arrivera
jamais à comprendre
-------------------------
Musique
qui effaça la descente des pieds
des ailes de magie
s'envolant dans des airs
qu'un talent d'un artiste
n'arrivera jamais à épuiser
l'imagination d'un poète
débute d'où les errances des piétons prennent fin
l'hymne
des vagues sadiques l'enveloppaient d'un sang blanchâtre
une folie noire
engloutissait ardemment une obsession
tout prend fin devant une croix sur la poitrine d'une amoureuse
-------------------------------------
dans l'obscurité des fins
une étreinte
se moquait d'une conclusion
qui se montra avec toute séduction
c'est la mort
elle se moquait de tout ceux qui l'ont aimé
la face s'identifia à son revers
il les a aimé mais ils l'ont pendu
ouf Juda!
rien ne soit plus laid
les crayons sont cassés ;plus d'enregistrement.
celui ci ne peut plus se purifier
sauf si le soleil voit les parcelles des sables
par lesquelles les enfants bâtissent des maisons
de jouets
où les âmes germent en tant que des Lys
------------------------------------------
l'eau
bourgeonne en branches dans une cimetière flottante
Beethoven écoutait
Lutrich
ses pieds l'emmenaient loin
le soir
pressé par les fées en boisson
qu'aucune lèvre ne connaisse le soif
après avoir bu
eh Bossidon!
comment es-tu satisfait que ses loques de chairs humaines
soient l'envie de vos requins enceintes
؟
ainsi soient les tyrans de l'histoire
la pomme d'Adan est toujours sans valeur à leurs yeux
sou l'eau ...
Chékovsky jouait sa symphonie le Lac des Cygnes
la mort n'était jamais semblable à la vie
la longueur de la nuit n'empêchera pas le jaillissement
de l'aube de son flanc
la vie est une femme fertile
la mort est une carcasse.
traduction de Fatma Saadallah .... Tunisie
Fin de la discussion

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